Véronique Decoster

Je peins, je grave, je brode, je parle du temps. J’invente un voyage à travers les couches de la mémoire. Dans la trame du temps, entre passé et présent, de l’image captée à l’image mentale, une image en appelle une autre et s’y connecte. Fragments de vie, fragments de vue. Elles s’associent sous l’effet d'une émotion ou d’un vagabondage cérébral, elles se superposent, se confondent ou s’affrontent. La lumière et les couleurs l’emportent enfin sur l’anecdote, leur transparence ou leur opacité relative révèle, dissimule, éclaire ou masque.

D’un regard sur le monde extérieur vers le regard sur un monde intérieur. Se mêlent alors la mémoire, puis le souvenir, reste alors l’empreinte de l’éphémère.